Lao zi, le « vieux maître » était archiviste et devin astronome à la cours des Zhou au VIème siècle avant notre ère. Déçu par la décadence des Zhou, il décida de s’en aller. Il partit vers l’ouest. Franchissant une passe, il fut arrêté par le gardien qui, averti par une lumière surnaturelle qui émanait de lui annonçant la venue d’un grand sage, demanda à recevoir son enseignement. C’est ainsi qu’aurait pris forme le Daode Jing, le « Livre de la voie et de la vertu », en cinq mille mots attribués à Lao zi.
La légende veut que sa mère l’aurait porté 72 (8 x 9) ou 81 (9 x 9) ans, selon les textes, deux chiffres à valeur symbolique (le neuf est le chiffre de la Totalité et du Retour, car dernier avant le recommencement de la série des nombres), après avoir été « émue » par une étoile filante. Il naquit sous un prunier (li) du flanc gauche de sa mère (la gauche en Chine prime sur la droite). Dès sa naissance, il sut marcher et parler. Son corps à l’instar de celui du Bouddha, était marqué de 72 ou 81 traits merveilleux, dont par exemple, une bouche carrée, une protubérance solaire et un croissant lunaire sur le front, trois ouvertures aux oreilles, deux os à son front.
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