L’Association Taï Chi de Balma (ATCB), créée le 1er septembre 2002, propose l’enseignement et la pratique du Taiji Quan (ou Taï Chi Chuan), qui se caractérise par des mouvements lents, permettant de développer la relaxation du corps et la concentration de l’esprit, à travers l’exécution d’enchaînements (duans) de difficulté et de longueur variées (« treize postures » 1er, 2ème et 3ème duans, éventail, épée, petit bâton,…).
L’apprentissage du Taiji Quan est indissociable de la pratique du Qi Gong, qui permet de développer un déliement du corps favorisant la circulation du Qi (l’énergie).

Le Taiji Quan est un art martial interne d’origine chinoise. Taiji signifie « Faîte suprême » ou « degré le plus élevé», et « Quan » signifie « boxe ».
La dimension martiale du Taiji Quan procède du fait que chaque mouvement constitue la réponse la plus efficace à l’attaque d’un adversaire virtuel. La dimension « interne » du Taiji Quan procède du fait que ce n’est pas le fonctionnement des muscles qui est requis (cas des arts martiaux externes), mais un régime de relaxation, en particulier des articulations, permettant la libre circulation du Qi (l’énergie), mobilisée par le Yi (l’intention). Pour cette raison, bien que le Taiji Quan soit un authentique art martial, les fondements de sa pratique, relaxation et énergie, en autorise la pratique à tout âge. L’apprentissage du Taiji Quan est analogue à celui d’un instrument de musique, il s’inscrit dans la durée.
Chaque mouvement répond à des principes de centrage, d’alignement, de relaxation et d’équilibre entre deux états différenciés et indissociables, que sont le « Yin » et le « Yang ». Les mouvements sont lents pour favoriser le ressenti interne, condition initiale d’accès à la relaxation et à la conduite de l’énergie.
Le cours de Taiji Quan se compose de deux parties : la première partie concerne une pratique de Qi Gong (travail de l’énergie) favorisant le développement du ressenti interne et de la relaxation , la seconde partie porte sur l’apprentissage d’un enchaînement (duan). Pour reprendre la métaphore musicale, la pratique du Qi Gong, consiste à maîtriser l’instrument (le corps), et la pratique du taiji quan, à interpréter une partition (un enchaînement). De la même manière qu’il existe une infinité de partitions, il existe une grande diversité de formes de Taiji, mais comme en musique, ses principes sont universels . Devenir un bon interprète, que l’on soit musicien ou pratiquant de Taiji, n’est pas une chose innée, mais un art de vivre qui s’apprend avec le temps.