Les « textes classiques » qui suivent et proposés par Maître Wang Yen Nien sont au nombre de neuf, et plus précisément huit plus un, car le dernier texte « Le Chant de l’Authentique Voie » est d’une facture différente des précédents.
- Éclaircissements pour la pratique du Taiji Quan (355 caractères)
- Le Classique du Taiji Quan (361 caractères)
- Le Traité du Taiji Quan (195 caractères)
- Les cinq consignes pour une pratique sérieuse (30 caractères)
- Les cinq conditions nécessaires (20 caractères)
- Le Chant du Taiji Quan (168 caractères)
- Le Chant du combat à mains nues (42 caractères)
- Le Chant de l’Efficace (28 caractères)
- Le Chant de l’authentique Voie (64 caractères)
Les huit premiers textes (d’une longueur variant de 20 caractères chinois pour « Les cinq conditions nécessaires » à 355 caractères pour « Eclaircissements pour la pratique du Taiji Quan ») adoptent la forme didactique et détaillent des conseils, ou des règles, adressés par un maître à son disciple. Le neuvième texte, écrit à la première personne par un pratiquant ayant atteint un haut niveau de réalisation (un maître), rapporte son expérience en des termes poétiques.
Tous ces textes visent à permettre au pratiquant de : 自 修 zì xiū « se perfectionner », et pas uniquement dans son 功 夫 gōng fū « pratique, technique » mais également sur un plan personnel, ainsi que l’entend le sens de 自 修 zì xiū.
En guise de viatique, écoutons l’interrogation en forme d’admonestation qui clôt « Le chant du Taiji Quan » : Mais pourquoi cette recherche ?
Pour une longue vie, et de nombreux printemps
Chante, chante le chant du Taiji Quan
N’en néglige aucune parole
Si tu ne suis pas cette voie
Tu ne pourras que regretter d’avoir perdu ton temps
Nota : Pour le lecteur intéressé par la découverte d’autres textes classiques sur le Taiji Quan, nous renvoyons à l’ouvrage : « Lost Tai-chi classics from the late ch’ing dynasty. Douglas Wile. State University of New York Press. 1996 ».